Pour la 5e édition de son programme Façades pour l’égalité femme-homme, le
collectif GFR est intervenu à l’école élémentaire des Courtilles à Saint-Denis.

Le projet a été mené avec l’artiste Claire Courdavault et le collectif La Rage,
l’intervenante slam Sabrina Tayebi, avec comme partenaires l'école élémentaire
Pasteur, la maison de quartier Courtilles Floréal et la médiathèque Gulliver de
Saint-Denis.
Toutes ces actrices et acteurs engagé.e.s sur le projet se sont mobilisé.e.s autour
de la question de l'égalité femme-homme, au sein de l'école et auprès des
enfants, puis dans le quartier.
Les artistes se sont inspirées du travail mené par les élèves de CM2 durant des
ateliers slam qui se sont déroulé tout au long de l’année, des supports
pédagogiques de la médiathèque et de plusieurs rencontres-échanges avec les
jeunes.
La fresque a été réalisée par Claire Courdavault en juin 2017, après un travail de
15 jours in situ dans le préau de l’école.
Les bandanas et a!ches féministes créés par La Rage ont été sérigraphiés par
les élèves d’après leurs slogans.
Des ateliers d'a!ches féministes avec des parents se sont organisés avec la
maison de quartier pour soutenir le travail des jeunes.
Le samedi 9 septembre, devant la maison de quartier Floréal, GFR a invité
chacune et chacun à explorer son parcours artistique et participatif dans
l’espace public.
A l’intérieur de ces parcours, des ateliers de sérigraphie avec le collectif La Rage,
de banderoles/drapeaux et d’avions en papier à partir de détails de la fresque
avec Claire Courdavault, et des visites de la peinture murale avec GFR étaient
proposés afin de valoriser ce projet collectif et déployer la place des filles et
femmes dans chaque recoin du territoire.
Faiseuse d’images, dé-faiseuse d’écheveaux, gestatrice de chimères, Claire
Courdavault a commencé par le format ténu d'une feuille de papier pour prendre
de la grandeur en investissant des murs. Son monde intérieur vient désormais
s'a!cher sur les parois de la ville. L’image est au coeur de sa pratique, quelque
en soit sa forme. Son travail est construit sur la juxtapositions de détails,
l'enchevêtrement d'histoires, et l'appel du sacré. 
Il faut s’approcher pour percevoir à la surface de ces supports tatoués un univers
peuplé d'êtres excisés de leur normalité. Sorti d’une étrange et intérieure
gestation, son dessin crée d'autres mondes fantasmagoriques, un jardin des
délices d'un genre nouveau avec pour préoccupation centrale l’image de la
Femme. 
Sans filet, comme une funambule suspendue dans les airs, la conteuse brode de
nouvelles légendes...
Le collectif La Rage oeuvre à la di"usion et à la promotion d’a!ches de luttes
féministes du monde entier. Les membres de cette association résidente du 6b à
Saint-Denis organisent également des événements et des ateliers de sérigraphie
pour partager cette pratique, et par là-même sensibiliser à l’égalité femmes-
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pour partager cette pratique, et par là-même sensibiliser à l’égalité femmes-hommes. 
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